D’amour et de rage

Mathieu Farcy

  • RÉSIDENCE DE CRÉATION

06/03 - 23/07/2023

Givors

Résidence de 8 semaines
du 06 au 12 mars
du 16 au 22 avril
du 15 au 25 mai
du 10 au 23 juillet

Édition à paraître en novembre 2023

Résidence soutenue par le Ministère de la Culture dans le cadre du dispositif Capsule.

Avec le soutien du gîte Un olivier dans les étoiles.

De mars à juillet 2023 Stimultania accueillait à Givors l’artiste photographe Mathieu Farcy pour la résidence de création 5 étoiles. Au fil de ses séjours réguliers, en prenant le temps de la rencontre, le temps du lien, il a réalisé avec une dizaine d’habitants des photographies qui racontent ce qui fait refuge pour eux.

Après un premier temps de repérage et de prise de contacts en mars, Mathieu Farcy a commencé en avril à rencontrer individuellement les personnes qui ont accepté de prendre part au projet. De ces intenses discussions partagées, des images ont commencé à émerger, inspirées par les histoires singulières.

Une première restitution sous la forme d’une projection a été présentée en juillet lors de la fête de l’été sur la place en face des locaux de Stimultania à Givors.
Une édition est en cours et sera publiée à l’automne.

extraits de journal de résidence de Mathieu Farcy

Mathieu Farcy, né en 1985, vit à Marvejols. Photographe après avoir été éducateur spécialisé, Mathieu Farcy place la question de la «  disqualification sociale  » au centre de son travail. L’intérêt qu’il porte à la parole et à la place d’autrui dans la société n’a cessé de traverser sa pratique photographique. Ses différents travaux s’inscrivent dans une réflexion autour de ce qu’il nomme des “documentaires horizontaux”, dans lesquels il implique les participants et les considère comme tout autant responsables de la création que lui. Circulation(s) festival de la jeune photographie européenne 2019

Après l’avoir abordée au travers de deux projets : un reportage avec les ouvriers en réinsertion de l’usine Le Relais, dans la Somme et un documentaire vidéo sur les ouvriers de Goodyear à Amiens, il réalise un projet au long cours autour du lien entre le visage et l’identité. D’abord la série « Chers à canons », sur les visages défigurés de survivants de la première guerre mondiale puis une collaboration avec des patients atteints au visage par le cancer, en reconstruction (physique et mentale).