À l’huile de coude #2

  • Cycles d’ateliers artistiques

Grand-Croix (42)

À l'huile de coude #2 © les élèves avec Stimultania

Photographies, vidéos, collages réalisés par Élena, Erva-Nur, Fabien, Geoffroy, Kylian, Louisa, Nadjett et Sany. 

 

Cycle d'ateliers artistiques conçu et mené par Stimultania.

Intervention menée sur 40 heures de mai à décembre 2021.

Avec Isabelle Bernaudeau, professeure spécialisée.

À l'Institut Médico-Éducatif La Croisée, Grand-Croix (42).

Exposition du 07 décembre 2021 au 27 janvier 2022 à l'IME La Croisée.

Soutenue par la DRAC et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la mutuelle AG2R LA MONDIALE dans le cadre d'un financement AGIRC-ARRCO, l'IME La Croisée.

En 2021, Stimultania mène son cycle “À l’huile de coude” à l’IME La Croisée, à Grand-Croix (42). L’ensemble d’ateliers (analyse d’images, prise de vue numérique, photographie argentique, stopmotion, mise en scène, collage…) aborde la thématique du travail avec recul, humour et poésie.

Basé sur un jeu avec les mots, les tenues, les corps, les espaces et les accessoires, le cycle amène chaque jeune à expérimenter des techniques photographiques mais aussi à travailler ensemble, à dépasser certaines craintes, certaines limites, à développer de la patience, de l’imagination, de la persévérance, de la confiance.

Les huit nouveaux collaborateurs ont été extrêmement impliqués, participant à la fois à la prise de vue, à la pose devant l’appareil, aux échanges d’idées. Une partie de la création a été réalisée au sein même de l’IME, investissant les différents ateliers de formation (espaces verts, cuisines, salle polyvalente, extérieurs) ; l’autre s’est déroulée sur deux jours au musée de la Mine de Saint-Étienne, les jeunes corps prenant place dans ces espaces à la photogénie et à la mémoire emblématiques.

L’expérience fut forte pour tous, d’autant plus en cette période de crise sanitaire dont la présence aura saupoudré l’ensemble de la production, impliquant de nouvelles approches, discrètes mais marquantes : apparition des masques dans l’esthétique de l’image, sensation d’interdit quand la distance entre deux corps se réduit, ou quand le masque tombe, contraintes d’organisation qui demandent à repenser le déroulement etc.

C’est en décembre 2021 que le projet voit sa touche finale avec une exposition au sein de l’IME, dans une salle dédiée, celle qui avait servi en partie pour les ateliers. L’endroit est vaste et son petit côté industriel colle parfaitement avec l’esthétique des images et modules. Ces derniers, conçus et fabriqués en 2020 par Jean-Michel Touzin, installateur, s’intègrent ainsi dans un nouvel espace, pour une nouvelle scénographie. Une journée et demi de montage et puis voilà le temps de l’accueil. Personnel de l’IME, autres élèves et familles découvrent l’ampleur du travail, guidés par les auteurs. Et si les nouvelles consignes sanitaires auront eu raison du pot prévu, élément clé d’un vernissage en bonne et due forme, le sentiment d’être arrivé au bout de l’expérience aura été bien là, entraîné par la présence et le regard des autres.