Place de cliché

Dominique Pichard et 20 premières micro-technique

  • CRÉATION ARTISTES / PUBLICS

11/04 - 14/04/2017

Givors

Place de cliché © Dominique Pichard et les élèves

Photographies réalisées par les élèves

Intention artistique pensée et menée par Dominique Pichard

Temps de création mené sur 20 heures réparties sur trois jours consécutifs en avril 2017.

Avec Nadège Proriol, professeure d'arts plastiques et Malika Ait-Ouaret, documentaliste.

Au lycée professionnel Picasso, Givors (69).

Intervention portée par Stimultania Pôle de photographie.

Soutenue par la DRAC et la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre de l'appel à projets Découverte Région Passeurs de culture.

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© Dominique Pichard et les élèves

Il semblerait qu’une certaine image colle à la peau des élèves du lycée professionnel Picasso de Givors. Quelle image exactement ? Qui la véhicule ? Une classe de première micro-technique répond par la photographie, du cliché au cliché, pour rire des rumeurs et se jouer des faux-semblants.

Accompagnés par le photographe Dominique Pichard, il s’agit d’abord de lister les préjugés. Les jeunes gens établissent une liste, on va même jusqu’à interroger les autres, notamment les élèves du lycée général qui jouxte le lycée professionnel. Premier constat : les plus gros clichés sont pour la plupart énoncés par les personnes concernées.

Puis vient le temps de la photographie : proposer une mise en scène pour coller au cliché choisi puis une autre qui prend le contre-pied. Chacun passe successivement de modèle, à assistant et photographe. Les trois jours de pratique sont bouillonnants, décontractés, joyeux pourtant le sujet est sérieux, et rien n’est laissé au hasard.

Les photographies finales sont installées dans le hall de passage du lycée, au centre d’une sorte d’« arène » grillagée (la place de cliché) invitant les passants à s’immerger.


Production : 16 tirages 40×50 cm contrecollés sur PVC ; 50 tirages 20×30 cm ; installation exposée au sein du lycée ; 40 tirages 10×15 cm distribués aux élèves.


Dominique Pichard publie dans la presse tattoo internationale, notamment pour le magazine Rise depuis 2008. Il entame une résidence à la Bibliothèque Humaniste de Sélestat (en reconstruction) de 2013 à 2017. Dominique Pichard voyage, en Europe, aux États-Unis, en Asie ou en Polynésie, à la rencontre des « pionniers, référents et autres adeptes du tatouage contemporain », opérant un travail d’inventaire sensible et esthétique sur une pratique hier décriée et aujourd’hui généralisée dans le monde entier. Ces années de documentation dans le tatouage font l’objet d’une rétrospective sous forme d’un ouvrage édité par Noire Méduse, en 2017. Il vit à Strasbourg et Bruxelles.