Intérieur Sport

Mathias Zwick

  • RÉSIDENCE DE CRÉATION

01/04 - 23/06/2024

Givors

Résidence de 8 semaines

édition

Avec Mélanie Aleu, Raphaël d’Avera, Nicole Bergeret, Jocelyn Dufour, Jean-Pascal Dutron et son fils Cenzo, Yamina Frécaut Martin, Dimitri Jourdan, Elsa Meleck, ses parents et son frère, Dorcas Ndebika, Prewa Padabadi, Joris et Pierre-Olivier Palestro, Thais Paranhos Orjollet et son père Julien, Tomasz Putra et son épouse, Inalya Raachi et sa famille, Raphaël Tourre et ses fils, Maxime, Roman et leur mère Natacha, Milo Winisdoerffer.

Merci au service des sports de Givors, Sport dans la ville, SO Givors Basket, les Sauveteurs de Givors, SOG judo, SOB Rugby 2 vallées, Taekwondo Givors, Cie Second Souffle, Salle de musculation des Vernes

Soutenue par le Ministère de la Culture dans le cadre du dispositif Capsule.

Avec le soutien du gîte Un olivier dans les étoiles.

Stimultania invite le photographe pour une période de deux mois à développer un travail personnel autour de la thématique du sport, un sujet fort pour la Ville. L’objectif est également de toucher un public très éloigné des partenaires habituels de l’association.

Le photographe ressent l’envie de prendre un chemin différent, de sortir le sport de ses lieux habituels, terrains, stades et gymnases. Il saisit la présence intime et omniprésente du sport dans la vie quotidienne de certains habitants de Givors. Il montre comment le sport transcende les performances pour devenir partie intégrante de l’identité, du foyer et de la manière de vivre. Il rencontre les associations sportives, les personnels, présidents, coaches et adhérents.

Dès le départ, Mathias Zwick conçoit son projet en s’inspirant des célèbres albums Panini. Il faudra explorer les intérieurs des maisons et appartements de Givordins passionnés par le sport et deviner à qui ils appartiennent.

« Le sport n’est pas seulement une activité physique, c’est un mode de vie, une passion puissante, parfois envahissante. Pour les enfants, il fait rêver. Pour les adultes, il fait transpirer. Pour les personnes âgées, il devient un objet de souvenirs. Certains vivent pour le sport, jusqu’à décorer leur intérieur à son image : une chambre aux couleurs de l’équipe favorite, des coupes et médailles fièrement exposées sur les étagères, une vaste collection de maillots. Pour célébrer leur passion, d’autres vont même jusqu’à en faire un véritable musée. »
[Mathias Zwick, extrait du texte introductif de l’édition Intérieur Sport]

© Mathias Zwick

Né en 1990, Mathias Zwick vit et travaille entre Strasbourg, Paris et l’Allemagne. Après un master de droit, il commence une carrière de juriste mais il se tourne finalement vers la photographie qu’il côtoie grâce à sa pratique du skate. Omniprésentes dans ce sport sous la forme de parts (photographies ou clip vidéo réalisés pour conserver une trace des figures effectuées par les skateurs), la photographie et la vidéo rythment l’adolescence du photographe et lui donnent ainsi son premier sujet : la pratique du skate en Iran suite aux accords de Vienne, en 2015. En 2017, il rencontre les jeunes kosovars de Mitrovica, ville emblématique du conflit serbo-albanais. Autour d’une école de rock créée en 2008, le photographe raconte la lente réconciliation des individus à travers la musique et ses influences. Membre de la coopérative international Inland Stories et de l’agence Hans Lucas, Mathias Zwick travaille parfois autour de l’actualité française comme lors du mouvement des Gilets jaunes en 2019. En mars 2020, pendant le confinement, il raconte le quotidien des travailleurs du monde de la fête et de la nuit. Il est régulièrement publié dans la presse française et internationale (Le Parisien, Libération ou encore The Independent ou Vice).