Et Lupo vola !

MANON LANJOUÈRE ET LES ADOS DU CSC LUPOVINO

  • CRÉATION ARTISTES / PUBLICS

24/04 - 28/04/2023

Strasbourg

Photographies réalisées par Mélinda, Amanda et Almario

Intention artistique pensée et menée par : Manon Lanjouère

Temps de création mené sur une semaine, du 24 au 28 avril à Strasbourg

Avec Arnaud Georges, animateur du pôle jeunesse au CSC Lupovino.

Œuvre collective portée par Stimultania.

Depuis deux ans, Stimultania permet à des groupes d’investir les vitrines de son local rue Kageneck pour présenter le résultat de créations artistes/publics menées dans différents quartiers de Strasbourg. Après l’association Foyer Notre-Dame, la pension de famille La Couronne ADOMA, le CHRS d’ANTENNE, c’est au tour d’un groupe d’adolescents du centre socio-culturel Lupovino du quartier du Neuhof, d’expérimenter un temps de création auprès d’un artiste. Stimultania propose alors cette intervention en avril 2023 à Manon Lanjouère qui présente au même moment Les Particules dans l’exposition Prix Photographie et Science (jusqu’en septembre).

Les premières discussions avec la photographe portent sur leur rapport à l’image, et le rapport qu’entretient la photographie avec la réalité. Puis vient l’envie de construire, de fabriquer quelque chose avec ses mains qu’on pourra ensuite intégrer dans l’image. Mais pour faire quoi ? Manon Lanjouère lance l’idée : un Lupovino volant !

Pendant une semaine, le groupe d’adolescents conçoivent leur centre rêvé. Maquette en bois, dessins et photographies se mélangent pour envoyer dans les airs une fantastique construction imaginaire, mi-bateau pirate, mi-château médiéval.


Née en 1993, Manon Lanjouère vit et travaille à Paris. Après un parcours en Histoire de l’Art à la Sorbonne elle décide de se consacrer pleinement à la photographie et intègre l’école des Gobelins en 2014 d’où elle sort diplômée en 2017 dans les majors de sa promotion. De part son évolution parallèle au sein d’un théâtre parisien, sa pratique de la photographie est marquée par la mise en scène et le décor et tend à évoluer vers une pratique multiple, mélangeant sons, photographies, installations, sculptures. Son travail guidé par la lecture s’attache à dépeindre des mondes fictifs. La distance avec le récit impliquée par l’utilisation des expressions scientifiques, bien qu’il ne s’agisse le plus souvent que de simples vulgarisations ou ré-interprétations, permettent ainsi au spectateur de s’approprier les histoires qu’elle met en scène. Le scientifique et le poétique, pourtant diamétralement opposés, sont les deux moteurs de sa recherche artistique. Dans les différents sujets qu’elle aborde, la tentative de comprendre l’interaction entre le paysage et l’humain reste central.