ÉDITION
40 exemplaires / 2 livrets différents
A5 / 24 pages / 24 tirages argentiques 13×18 cm insérés dans les livrets
Photographie : Émilie Saccoccio
Édition : Stimultania
Impression : Ooblik
Sortie : février 2017
Éditions en consultation à Stimultania Strasbourg.
Intention artistique pensée et portée par Émilie Saccoccio.
Photographies réalisées par les élèves de Seconde Bac professionnel aide à la personne : Laurelenn A. Léo A., Iscia A., Kenza A., Lina B., Julie B., Marianne B., Louison B., Sandra C., Justine C., Lauriane C., Ludivine C., Eva D., Juliette D.A., Laura E., Nadège F., Léa G., Abigail G., Esteban G., Océane H., Solenne J., Noémie L., Eva L., Jodie M., Ambrine M., Maëlle M., Mélaine M., Tatiana M., Florence N., Lucie N., Léa N., Mathis P., Leya P., Coleen P., Manon P., Manon R., Mélissa R., Leïla S., Adeline S., Alexandra T., Margaux T., Justine V., Héloïse V.
Projet porté par Stimultania Pôle de photographie.
Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et la MFR La Palma, dans le cadre du dispositif Eurêka.
Ces petits livrets mettent en lumière des élèves en formation d’aide à la personne. Emilie Saccoccio, par son intervention artistique, leur propose de questionner les gestes qu’ils apprennent jour après jour. Qu’est-ce qu’un geste important ? Qu’est-ce que prendre soin de l’autre ? L’accompagner ? Comment être doux, délicat, calme, attentif, en faisant preuve d’automatisme et de précision ?
D’abord, les élèves partent à la recherche d’un lieu et d’un décor. Ensuite, ils se mettent en scène et produisent un geste. Un signe de la main, un bras tendu, une accolade, un regard, une aide à la marche, un appui dans le déséquilibre, etc. Tantôt seuls, tantôt à deux ou trois, ils miment des scènes précises ou des attitudes évocatrices.
C’est dans le processus photographique argentique qu’ils trouvent matière à interroger la suspension du geste. Non seulement les prises de vues demandent une attention et une rigueur particulières, mais, en plus, les images réalisées ne pourront être visionnées que lors des tirages. Lenteur de la prise de vue, patience du résultat, latence de l’image.
Un projet, deux livrets : portrait et paysage. L’un des deux s’ouvre de bas en haut tandis que l’autre se feuillette de gauche à droite. Pourtant, dans les deux cas, chaque photographie habille une seule page. Et, lorsqu’une page est ouverte, les deux photographies visibles forment un diptyque : plusieurs gestes sont, machinalement, confrontés ou associés.
Ici, la poésie du geste opère sans un mot.




