À l’huile de coude

  • Cycles d’ateliers artistiques

Saint-Étienne et Grand-Croix

À l'huile de coude © Stimultania

Photographies, vidéos, installations, collages et textes réalisés par Clément, Chloé, Daniel, Jessim, Jessyca, Mattéo, Nathan et Alexandru, Fahra, Florian, Inès, Kinsa, Pierre, Sabri, Safaé. 

Cycle d'ateliers artistiques conçu par Stimultania.

Intervention menée sur 80 heures de novembre 2019 à janvier 2021.

Avec Charlotte Abid-Lafay et Isabelle Bernaudeau, professeures spécialisées.

Aux Instituts Médico-Éducatifs Le Parc Révollier, Saint-Étienne (42) et La Croisée, Grand-Croix (42).

Restitution du 11 au 15 janvier 2021 au lieu Le Magasin, rue Honoré de Balzac à Saint-Étienne (42).

 

Soutenue par la DRAC et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la mutuelle AG2R LA MONDIALE dans le cadre d'un financement AGIRC-ARRCO, les IME Le Parc Révollier et La Croisée.

Le travail, sujet sensible pour ces jeunes adultes en dernière année de formation. Le cycle À l’huile de coude l’aborde avec recul, humour et poésie. L’ensemble d’ateliers (analyse d’image, prise de vue numérique, photographie argentique, stopmotion, mise en scène, collage…) joue avec les mots, les corps, les espaces et les accessoires :  Tenue professionnelle invite les participants à investir les ateliers de formation et les vêtements de travail dans de nouvelles positions ; Mécanique des gestes propose une réflexion sur le geste professionnel ; Au noir, à la chaîne s’appuie sur les expressions liées au travail ; Plan de travail et outillage revisite les outils.

En 2019-2020, À l’huile de coude est mené auprès de deux groupes dans un projet inter-établissement exceptionnel. La première phase a lieu en novembre 2019, avec huit jeunes de l’IME La Croisée à Grand-Croix, la deuxième en janvier 2020 avec huit de l’IME Le Parc Révollier à Saint-Étienne.

En février, une journée intense rassemble les deux groupes au sein du Musée de la mine de Saint-Étienne pour un atelier de création qui permet d’investir une partie des espaces de ce lieu emblématique du territoire. Une deuxième session collective devait avoir lieu en mars mais elle est annulée par le premier confinement.

De même, devait avoir lieu en mai 2020 l’exposition finale. Repoussée en novembre, elle subit une seconde suspension. Déterminés à aller jusqu’au bout, Stimultania et les enseignantes continuent à maintenir le lien. En octobre-novembre, Jean-Michel Touzin, scénographe et installateur, conçoit les modules d’exposition, des supports sobres et élégants pour accueillir les productions et permettre une scénographie d’exposition mobile, réutilisable et adaptable à tous lieux.

En décembre, Stimultania rencontre le lieu Le Magasin, laboratoire de performance chorégraphique à Saint-Étienne, espace dédié aux résidences d’artistes, à la danse et la performance, ouvert sur la rue grâce à de grandes vitrines en rez-de-chaussée.

En janvier 2021, la restitution peut enfin se tenir, et malgré des conditions encore complexes qui ne permettront pas un véritable rassemblement, jeunes et enseignantes participent au montage de l’exposition. Un moment très attendu pour pouvoir se retrouver une dernière fois, découvrir la finalité de l’installation et aller au bout du processus.

Extraits (captures d’écran) de la vidéo Tenue professionnelle, jetés de veste