ÉDITION
21×26 cm / 166 pages / 100 cartes de 8,9×14,5 cm
Photographie : Magali Paulin
Édition : Stimultania / Blurb
Sortie : juin 2014
Édition en consultation à Stimultania Strasbourg.
Intention artistique pensée et portée par Magali Paulin.
Photographies réalisées par 130 élèves de 6 classes (PS au CM1) de 5 écoles du plateau du Vercors (l’École primaire d’Engins, l’École maternelle et élémentaire d’Autrans, l’école primaire de Villard de Lans et l’école maternelle de Lans en Vercors).
Résidence photographique portée par Stimultania Pôle de photographie.
Avec le soutien de la DRAC Rhône-Alpes et la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale de l’Isère.
Ver(corps) – ou plutôt Vercors – c’est le lieu de résidence de l’artiste Magali Paulin en 2014. Lorsqu’elle intervient dans différentes écoles, elle leur propose une même thématique de recherche : la danse. Mêler danse et photographie, c’est créer la rencontre du mouvement du corps et de l’image figée, un défi qui ne fait pas peur aux élèves de maternelle ou de primaire.
Six mots, six consignes, pour six classes :
« Corps » initie à l’expression corporelle, pour penser à la manière d’un danseur, pour expérimenter le geste jusqu’à parfois créer un duo avec son ombre.
« Mouvements » incite à la création de trajectoires improvisées, notamment avec la lumière, à partir de la technique du lightpainting.
« Postures » permet de questionner les gestes du quotidien et à les insérer dans différents espaces de l’école.
« Saccades » consiste à interroger la fixité et le geste suspendu du danseur : plusieurs poses coexistent en une image de façon à dédoubler les personnages au sein d’une temporalité illusoire.
« Objets » appelle les élèves à détourner des objets de leur usage quotidien jusqu’à les mettre en scène ou les utiliser pour performer, en image.
« Espaces » part d’un jeu d’association d’un lieu et d’une action non liés voire contradictoires : « faire du collage sur le banc » ou « boire dans le placard » sont autant d’incitations et de possibilités de mises en scène.
Dans cet ouvrage, les ateliers se succèdent, donnant une cohérence visuelle et thématique à l’ensemble. Les photographies, associées par deux, quatre ou huit sur chaque page ouverte, se répondent grâce à la couleur de leur fond ou à leur cadrage. Parmi les images, on ne peut pas se tromper : ce sont bien le corps et sa gestualité placés au centre du projet.
Une centaine de cartes photographiques accompagne l’édition : elles font office de répertoire des mouvements et des positions du corps. Individuelles, les images peuvent être associées entre elles comme on le souhaite, au-delà de la linéarité impliquée par le format du livre.






