ÉDITION
200 exemplaires
21×29,7 cm / 24 pages / 1 affiche 42×59,4 cm
Photographie : Joseph Gallix
Édition : Stimultania
Sortie : mai 2016
Édition en consultation à Stimultania Strasbourg.
Intention artistique pensée et portée par Joseph Gallix.
Photographies réalisées par 20 élèves en CAP aménagement paysager à la Maison Rurale Familiale de Tartaras (42).
Projet porté par Stimultania Pôle de photographie.
Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le cadre du dispositif Eurêka.
Encouragés par l’artiste Joseph Gallix, des élèves en CAP aménagement paysager s’expriment sur leurs révoltes. Ils se mettent en scène et, en tirant profit de leur formation, construisent cabanes, barricades et décors.
Au fil des pages, on découvre, jour après jour et heure par heure, leurs actions, leurs attentes et leurs installations, illustrées par les photographies qui les documentent et les légendes qui les accompagnent. Sur les images en noir et blanc et en pleine page, on lit : « 10 Mai, 14h. Un groupe embusqué attend l’offensive des CRS derrière une barricade » ou, plus loin, « 11 Mai, 12h15. Durant une assemblée, la cuisinière prend soudain la parole et galvanise la foule ». Concise et factuelle, chaque phrase enrichit la scène représentée.
La destruction d’une télévision, le renversement de chaises devant l’entrée de l’établissement, le port de capuches ou le poing levé sont autant de gestes forts qui font appel à l’imaginaire collectif de la lutte.
C’est au milieu de l’édition que l’on découvre leurs sujets de révolte, écrits de manière frontale. Sous la forme de listes en colonnes, chaque mot évoque une idée que les élèves détestent ou rejettent. Ce sont des concepts, des traits de caractère, le résultat d’actions menées par les hommes ou les politiques, les conséquences des progrès technologiques, les médias, etc. Ce sont donc « L’égoïsme », « la guerre », « la robotisation », « le prix de la vie », « la discrimination », etc. S’ils s’attaquent à des sujets d’ampleur nationale voire mondiale, ils font parfois preuve d’humour en restant à l’échelle de l’établissement scolaire. Ainsi « les blogs de Dylan » ou « la vie à la MFR » intègrent leurs révoltes.
Des mots et des photographies, tout simplement. Entre attente pacifiste et révolte violente, les élèves sèment le doute et semblent prendre part à un engagement politique fort.





