Le Fleuve et son île

Avec LÉONIE PONDEVIE, pierre-louis aouston et arsène ott

  • Vernissage

21.01.2022

  • Strasbourg

© Léonie Pondevie

VERNISSAGE
VENDREDI 21.01 À 18H

GRATUIT

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Organisé selon les mesures sanitaires en vigueur.

Passe sanitaire requis.

Exposition produite dans le cadre de la Résidence 5 Étoiles, soutenue par le Ministère de la Culture dans le cadre du dispositif Capsule.

Avec le soutien de la DRAC Grand Est, la Région Grand Est et la Ville et Eurométropole de Strasbourg.

Avec l’accompagnement de L’Imagerie dans le cadre du dispositif “Contre vents et marées”, soutenu par la Région Bretagne en collaboration avec a.c.b – art contemporain en Bretagne.

Stimultania vous invite au vernissage de l’exposition Le fleuve et son île de Léonie Pondevie, vendredi 21 janvier à 18h. En présence de la photographe, avec une performance de poésie-action de Pierre-Louis Aouston et un solo de saxophone par Arsène Ott.

Léonie Pondevie est la lauréate 2020 de l’appel à projet 5 Étoiles, soutenu par le dispositif Capsule du Ministère de la Culture. Invitée en résidence de création à Givors, l’artiste raconte les conquêtes et les illusions, l’aventure des orpailleurs, les fritures d’ablettes et les territoires contaminés, le cri du milan noir et le frémissement de l’autoroute.

En présence de l’artiste Léonie Pondevie, dès 18h

Poésie-action avec Pierre-Louis Aouston, performeur, à 19h30

Solo de saxophone, par Arsène Ott


© Léonie Pondevie
© Léonie Pondevie
© Léonie Pondevie

Je viens du continent. J’ai traversé le fleuve, plusieurs fois, accompli le voyage initiatique. Traverser le Rhône à Givors, c’est traverser un océan et entrer en terre nouvelle. Depuis le large elle demeure impassible à l’horizon, frangée de rives sauvages et mystérieuses où venir échouer son navire ; les légendes ont fait d’elle une insulaire. Elle est à la fois l’éden et le monstre. On la rêve ou on rêve de la quitter. Car à Givors, il faut prendre pied, il faut y prendre essor, et s’éloigner. À la fois s’en aller et rester. Givors, fût un temps, a produit des rêves de fondation, des fantasmes de renouveau, de recréation du monde. Certains sont venus de loin pour s’y installer. Car cette île est le lieu de tous les possibles. Elle est un point d’ancrage pour ceux qui l’habitent et la vivent. Faire comme à Givors, c’est faire son île.

Léonie Pondevie, mai 2021

© Léonie Pondevie
© Léonie Pondevie
© Léonie Pondevie

Léonie Pondevie est une photographe née en 1996 à Angers. Diplômée de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, elle est membre du Collectif Nouveau Document. Pour elle, les paysages sont le reflet de notre société, ce qui la mène à se questionner sur l’anthropisation, c’est-à-dire l’impact de l’Homme sur la nature à travers la transformation des territoires, que ce soit par l’industrialisation ou encore l’urbanisation. Elle utilise de nombreux médiums et techniques tels que la vidéo, l’installation, la céramique ou le dessin. Le logiciel Google Earth lui permet d’abord de réaliser un état des lieux photographique. Dans un second temps, elle explore le territoire et approfondit son travail d’enquête par la photographie puis l’écriture, le dessin et l’installation.