APÉRITIF PARTAGÉ AVEC L’ARTISTE EN RÉSIDENCE

avec Mathieu Farcy, à partir de 18 h

  • Rendez-vous

14.11.2022

  • Givors

GRATUIT ET OUVERT À TOUS

À PARTIR DE 18 H

À STIMULTANIA 1 RUE LONGARINI 69700 GIVORS

La résidence de création 5 étoiles est soutenue par le Ministère de la culture dans le cadre du dispositif Capsule.

Stimultania vous invite à partager un moment convivial avec Mathieu Farcy, artiste photographe en résidence de création “5 étoiles”, à Givors.

Cet apéritif marque le lancement de sa résidence qui se tiendra en 2023, de mars à juillet. Venez nombreux rencontrer cet artiste photographe à la démarche singulière, dense et résolument tournée vers l’humain. Mathieu Farcy présentera “L’eau qui dort”, son projet de résidence autour des corps et des mécanismes de contraintes. Quelles sont les postures que nous subissons ? Comment peut-on les enregistrer ? Ces gestes peuvent-ils devenir artistiques ?

L’artiste souhaite travailler avec un ensemble de volontaires, à la manière d’une série précédente “Je n’habitais plus mon visage” où cinq personnes avaient fabriqué avec lui des œuvres photographiques et plastiques.


Mathieu Farcy, né en 1985, vit à Marvejols. Photographe après avoir été éducateur spécialisé, Mathieu Farcy place la question de la «  disqualification sociale  » au centre de son travail. L’intérêt qu’il porte à la parole et à la place d’autrui dans la société n’a cessé de traverser sa pratique photographique. Ses différents travaux s’inscrivent dans une réflexion autour de ce qu’il nomme des “documentaires horizontaux”, dans lesquels il implique les participants et les considère comme tout autant responsables de la création que lui. Circulation(s) festivale de la jeune photographie européenne 2019

Après l’avoir abordée au travers de deux projets : un reportage avec les ouvriers en réinsertion de l’usine Le Relais, dans la Somme et un documentaire vidéo sur les ouvriers de Goodyear à Amiens, il réalise un projet au long cours autour du lien entre le visage et l’identité. D’abord la série « Chers à canons », sur les visages défigurés de survivants de la première guerre mondiale puis une collaboration avec des patients atteints au visage par le cancer, en reconstruction (physique et mentale).